Le Plan de Paysage

Le Plan de Paysage

Le périmètre

Les communes concernées

Bannay, Boulleret, Bué, Crézancy-en-Sancerre, Feux, Gardefort, Jalognes, Jars, Le Noyer, Menetou-Râtel, Ménétréol-sous-Sancerre, Montigny, Savigny-en-Sancerre, Saint-Bouize, Sainte-Gemme-en-Sancerrois, Saint-Satur, Sancerre, Sens-Beaujeu, Subligny, Sury-en-Vaux, Thauvenay, Veaugues, Verdigny et Vinon

Stade :

Etude finalisée.

Quel contexte ?

Les élus et acteurs locaux se sont engagés dans une démarche de classement de site du Sancerrois au titre de la loi de 1930 pour pouvoir accéder à un classement au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. 

Une étude paysagère a été menée en 2018 sur les 28 communes préssenties au départ pour le classement de site (communes de l'AOC Sancerre + communes autour de l'AOC, nommée zone écrin).

Par la suite, élus et acteurs locaux ont souhaité poursuivre leur démarche et aller plus loin en proposant d'étudier un Plan de Paysage. Les communes de Jars et Le Noyer ont rejoint l'expérience, permettant ainsi d'étudier plus largement les paysages du Pays Fort.

Le plan de paysage est une étape vers la candidature UNESCO, mais il est aussi un préalable pertinant de réflexion au Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) et au Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUi), qui prennent tous deux en compte une dimension paysagère dans leurs élaborations. 

A quoi ça sert ?

Le paysage fait l'originalité et la richesse d'un territoire, tout en étant porteur de sens pour les populations. C'est un élément majeur de la qualité de vie. Ainsi, le renforcement de la considération du paysage dans les politiques publiques constitue un enjeu important.

Le plan de paysage est un outil de prise en compte de ce paysage, au service des élus et de leur projet de territoire pour promouvoir un développement basé sur les spécificités de chaque commune et pour en préserver la singularité et l'attractivité.

C'est une boîte à outils permettant de :

  • Prendre en compte le paysage dans tous les domaines qui contribuent à l'aménagement du territoire et au cadre de vie de ses habitants
  • définir les objectifs à atteindre à court, moyen et long terme pour le paysage
  • renforcer l'attractivité du territoire en utilisant le paysage comme un levier pour le développement local

Il n'impose rien et n'a pas d'impact réglementaire. Mais il peut proposer des axes de développement ou des actions à intégrer au PLUi. Le PLUi peut alors les rendre réglementaires.

Quelles en sont les étapes ?

Le plan de paysage repose sur :

  1. Un état des lieux des paysages et de leur dynamique : il définit les élements constitutifs et structurants du paysage à l'échelle du territoire. Il fait émerger les points forts et les fragilités du paysage. Il appréhende des scénarios "au fil de l'eau" (si le territoire est laissé à sa libre évolution) et défini avec les acteurs locaux un scénario d'évolution souhaité des paysages.
  2. La formulation d'objectifs de qualité paysagère : Cette étape traduit de manière stratégique les aspirations des acteurs en matière d'évolution des paysages en objectifs et en orientations.
  3. la mise en oeuvre d'un programme d'actions : il traduit concrêtement les objectifs en actions ou en recommendations. Elles peuvent être d'ampleur très diverse, avec une mise en oeuvre rapide ou une mise en oeuvre plus complexe nécessitant des montages et financements spécifiques.

Documents en consultation :

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